22 mars 2010
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18:17
PAS DE "PEAUX" !!!
Cette année l'Oisans ski cimes servait de support au championnat national individuel FFCAM, avec une course au départ du Col d'Ornon dans l'Isère.
J'ai fait le déplacement avec David Poncet, depuis Jauisers et nous avons passé la nuit au Gîte du Chamois.
Ambiance détendue au départ mais non sans rivalité. Le parcours initial a été changé, car le mauvais temps est encore au rendez-vous cette année et c'est sous la pluie que va se dérouler l'épreuve.
Dans la raquette de départ je me place aux côtés des vétérans de fort niveau qui sont présents. Je suis à côté de Lionel Bonnel, Valéry Chaix, David Poncet, Gilles Chevallay, Frédéric Forte et Alain Capron.
Les plus Jeunes nous entourent.
Dès le départ je me place dans les skis de Lionel Bonnel et Jérémy Allemand (en bleu), qui imprime immédiatement un train d'enfer.
La première montée se fait à environ 1380m de dénivelè à l'heure, suivie d'une courte descente. Je n'arrive pas à skier vite dans la descente car j'ai très mal au dos depuis mardi dernier et une séance inaproprié de slalom en station de ski.
Le premier rephocage est l'occasion d'une belle bataille comme le montre cette photo.
La deuxième montée longue de 670m de dénivelè sera menée tambour battant et je sors en huitème place et troisième vétéran au sommet.
Une courte descente et nous repartons pour 260 m nerveux avalés à 1260m de moyenne.
La descente qui suit est plus longue et une belle averse nous attend.
Au passage d'un aiguillage avec les différents parcours, un contrôleur me signale une fausse route et je dois m'arrêter pour parler avec lui et lui faire comprendre que je suis sur le grand itinéraire. Je repars en étant distancé par les concurrents de tête.
Nicolas Mater me dépasse au moment ou je reprends la descente qui nous ramème jusque dans la raquette de départ. Je rephoque à l'arrache car j'ai déjà une centaine de mètres de retard sur les autres. cela aura des conséquences !
Je mets le turbo en route et je revient dans la bagarre. Je dépasse David puis Valéry Chaix et me retrouve alors 7ème et 2ème vétéran derrière Lionel Bonnel, qui lui en tête de la course est déjà loin.
Dans l'ultime mur raide qui nous amène au dernier déphocage de la course et au moment où je décide de donner une nouvelle accélération, j'appuie très fort sur mon ski droit et patatras, ma peau s'arrache du ski. Je suis fou de rage. En un instant je comprends que la course est finie pour moi. Bloqué dans une position instable dans ce mur raide à la neige dure et savonneuse, je galère pour enlever mon ski, mon sac pour y prendre une nouvelle peluche, remettre celle-ci sous le ski trempé par la puie, faire une encoche dans la neige pour rechausser et repartir.
Les autres se sont envolés. J'ai le moral à zéro, impuissant car il ne reste plus assez de distance pour revenir. Je finis au ralenti dégouté. Une dernière descente, un court rephocage de 50 mètres et je passe la ligne d'arrivée en 13ème position et 4ème vétéran, la place que personne ne veut. De plus c'est déjà la place que j'ai eu cette année lors du national FFCAM par équipe à la Grande Trace, la guigne !
A la remise des prix j'envie David Poncet 3ème, Valéry Chaix 2ème et Lionel Bonnel 1er. A mon âge il n'est pas sur que je puisse monter un jour sur ce podium.
Après quelques minutes de réflexion, je relativise rapidement les choses et j'apprécie finalement le déroulement de cette course où la bataille fut belle et motivante. Nous étions 3 pour deux places derrière Lionel Bonnel et nous ne nous sommes pas lâchés durant un peu plus de 1h20 de course pour 1500m.
Le repas frugale de l'organisation sera d'ailleurs un bon moment de partage avec les vieux lions de la course qui sont encore 5 dans les 15 premiers avec le vainqueur au scratch.
J'essayerai de faire mieux l'année prochaine avec 48 printemps au compteur !
les résultats sont ici
Cette année l'Oisans ski cimes servait de support au championnat national individuel FFCAM, avec une course au départ du Col d'Ornon dans l'Isère.
J'ai fait le déplacement avec David Poncet, depuis Jauisers et nous avons passé la nuit au Gîte du Chamois.
Ambiance détendue au départ mais non sans rivalité. Le parcours initial a été changé, car le mauvais temps est encore au rendez-vous cette année et c'est sous la pluie que va se dérouler l'épreuve.
Dans la raquette de départ je me place aux côtés des vétérans de fort niveau qui sont présents. Je suis à côté de Lionel Bonnel, Valéry Chaix, David Poncet, Gilles Chevallay, Frédéric Forte et Alain Capron.
Les plus Jeunes nous entourent.
Dès le départ je me place dans les skis de Lionel Bonnel et Jérémy Allemand (en bleu), qui imprime immédiatement un train d'enfer.
La première montée se fait à environ 1380m de dénivelè à l'heure, suivie d'une courte descente. Je n'arrive pas à skier vite dans la descente car j'ai très mal au dos depuis mardi dernier et une séance inaproprié de slalom en station de ski.
Le premier rephocage est l'occasion d'une belle bataille comme le montre cette photo.
La deuxième montée longue de 670m de dénivelè sera menée tambour battant et je sors en huitème place et troisième vétéran au sommet.
Une courte descente et nous repartons pour 260 m nerveux avalés à 1260m de moyenne.
La descente qui suit est plus longue et une belle averse nous attend.
Au passage d'un aiguillage avec les différents parcours, un contrôleur me signale une fausse route et je dois m'arrêter pour parler avec lui et lui faire comprendre que je suis sur le grand itinéraire. Je repars en étant distancé par les concurrents de tête.
Nicolas Mater me dépasse au moment ou je reprends la descente qui nous ramème jusque dans la raquette de départ. Je rephoque à l'arrache car j'ai déjà une centaine de mètres de retard sur les autres. cela aura des conséquences !
Je mets le turbo en route et je revient dans la bagarre. Je dépasse David puis Valéry Chaix et me retrouve alors 7ème et 2ème vétéran derrière Lionel Bonnel, qui lui en tête de la course est déjà loin.
Dans l'ultime mur raide qui nous amène au dernier déphocage de la course et au moment où je décide de donner une nouvelle accélération, j'appuie très fort sur mon ski droit et patatras, ma peau s'arrache du ski. Je suis fou de rage. En un instant je comprends que la course est finie pour moi. Bloqué dans une position instable dans ce mur raide à la neige dure et savonneuse, je galère pour enlever mon ski, mon sac pour y prendre une nouvelle peluche, remettre celle-ci sous le ski trempé par la puie, faire une encoche dans la neige pour rechausser et repartir.
Les autres se sont envolés. J'ai le moral à zéro, impuissant car il ne reste plus assez de distance pour revenir. Je finis au ralenti dégouté. Une dernière descente, un court rephocage de 50 mètres et je passe la ligne d'arrivée en 13ème position et 4ème vétéran, la place que personne ne veut. De plus c'est déjà la place que j'ai eu cette année lors du national FFCAM par équipe à la Grande Trace, la guigne !
A la remise des prix j'envie David Poncet 3ème, Valéry Chaix 2ème et Lionel Bonnel 1er. A mon âge il n'est pas sur que je puisse monter un jour sur ce podium.
Après quelques minutes de réflexion, je relativise rapidement les choses et j'apprécie finalement le déroulement de cette course où la bataille fut belle et motivante. Nous étions 3 pour deux places derrière Lionel Bonnel et nous ne nous sommes pas lâchés durant un peu plus de 1h20 de course pour 1500m.
Le repas frugale de l'organisation sera d'ailleurs un bon moment de partage avec les vieux lions de la course qui sont encore 5 dans les 15 premiers avec le vainqueur au scratch.
J'essayerai de faire mieux l'année prochaine avec 48 printemps au compteur !
les résultats sont ici